Laurence Peter, pédagogue canadien, a créé le principe qui porte son nom à la fin des années 60. Selon lui, « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence ». Il affirme qu'un salarié compétent sera promu alors qu'un salarié incompétent restera à son poste. Avec les promotions successives, même le salarié compétent finit lui aussi par atteindre un seuil où il n'est pas performant sur le poste qu'on lui attribue et l'entreprise se retrouve ainsi composée d'éléments incompétents...
Le principe de Dilbert, développé par Scott Adams dans un livre en 1996, dérive de celui de Peter. Il estime que les organisations promeuvent délibérément les personnes incompétentes à des postes managériaux qui mettent moins le business à risque, en laissant les bons éléments en poste car ils sont plus « indispensables ».
Bien sûr, ces théories ont des limites... mais elles ont le mérite de nous rappeler que la gestion des promotions en entreprise est un sujet clé à ne pas prendre à la légère. La formation des collaborateurs fait figure de parade pour permettre aux salariés de réussir dans leur poste, quel qu'il soit...